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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 07:47

 Pour en savoir plus sur le Kazakhstan, cliquer ici :  Le Kazakhstan






Nous avons quitté Astrakhan pour nous diriger vers la frontière kazakhe et, là, nous avons retrouvé les bonnes frontières d'Asie ; arrivés à 15h30 à la frontière russe, nous sommes ressortis à plus de 19h de la frontière kazhake! Passage long certes, mais sans problème.

 

 

Après la frontière, tout change. D'abord, si la steppe reste la même, on y rencontre de plus en plus de chevaux, vaches, troupeaux de chèvres et moutons, et des chameaux! Des chameaux, des vrais! Avec deux bosses!! Ils aiment flâner en bord de route et se lancer dans des sprints rapides lorsque les camions arrivent à toute vitesse, la main sur le klaxon!



Comme en Mauritanie, tout ce monde se promène en liberté, seul, et on se pose des questions sur nos clôtures, nos bêtes entravées....

Nous avons un chouette ciel bleu, il fait jusqu'à 18°.



 

A Atiraw, première grande ville kazakhe sur notre parcours, nous arrivons en fin d'après-midi et c'est un vent sibérien qui nous souhaite la bienvenue. L'accueil est...glacial!!

 

Après avoir rapidement regardé quelques monuments, nous avons fait comme les habitants et nous sommes engouffrés dans un supermarché, bien chauffé, trop même vu nos polaires!

C'est à Atiraw que l'Oural se jette dans la mer Caspienne, et c'est l'Oural qui délimite la frontière géographique entre l'Europe et l'Asie ; une borne de part et d'autre du fleuve le signale. Nous pensions être en Asie depuis longtemps; eh bien non!




 

Atiraw, c'est une grande ville moderne; les hauts buildings se suivent, et de nombreux autres sont en construction. C'est la ville du pétrole. Sur 200 km au sud se succèdent les exploitations pétrolières et Atiraw en est le centre administratif, donc riche, en pleine évolution. Les gens sont habillés avec beaucoup d'élégance, mais une élégance sobre, pas outrancière comme en Ukraine où les femmes, très maquillées, en minijupes très mini et bottes jusqu'aux genoux à talons aiguille très aiguille (on se demande d'ailleurs comment elles peuvent marcher sur des trottoirs souvent cabossés...) feraient chez nous figure de prostituées...

 

Le lendemain, le thermomètre affiche 2°. Le vent souffle toujours très fort et très froid. Il pleut. Nous sommes habillés   chaudement,

 

tout le monde d'ailleurs!


 
 

 

Tout à coup, surprise : en sens inverse vient un routard cycliste, le vélo chargé de sacoches. Nous nous arrêtons, histoire de lui offrir le réconfort d'un café bien chaud ; nous faisons marche arrière et, lui, fait un crochet sur la route, sans doute pour voir notre plaque d'immatriculation.... puis continue sa route dans sa solitude glacée. Sans doute n'aime-t-il pas les français!  Nous ne comprendrons jamais ce genre de voyages.....

 

Toute la journée, le temps sera maussade. Après avoir roulé sur une route toute neuve, nous finissons la journée sur une défoncée  pleine de trous très profonds, s'étalant parfois sur toute la largeur de la route.



 La conduite est très éprouvante et nous avançons très lentement. Nous nous arrêtons, épuisés, pour la nuit sur le parking d'une base pétrolière et nous réfugions à l'arrière de notre fourgon bien chauffé. Le vent est violent et toujours aussi froid. Une petite pluie glacée tombe par intermittence.

Toute la journée du lendemain, nous aurons un vent « à décorner les boeufs ».

 

 

La journée est éprouvante par le vent, le froid, le ciel gris et parfois quelques flocons blanchissent les cailloux dans le désert. La route est de plus en plus mauvaise ; de part et d'autre s'étendent sans cesse des lacs salés, le sol est blanc presque partout, de sel bien sûr; pas un animal, peu de voitures et d'hommes.




 Vers 17h, nous comprenons que nous nous sommes trompés de route et que nous avons roulé 250 km sur une route totalement défoncée au lieu de 90 km sur une route....toute neuve! Petit cadeau en fin de journée : le soleil a fait son apparition et la lumière sur le désert était magnifique! Même si la température n'a pas dépassé les 3° de toute la journée.

 

Le lendemain, nous passerons une nouvelle frontière, l'Ouzbékistan,  et l'interrogation est toujours la même.....

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