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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 07:09

 



BOUKHARA

 

Au fur et à mesure que nous approchons de Boukhara, le paysage change et la verdure apparaît, de plus en plus ; les champs sont  plantés et les céréales assez hautes, les arbres ont de plus en plus de feuilles. On a l'impression de changer de saison en une journée!


At least, spring is coming! Leaves are on the trees, fields are planted, grass is green.

 

 

 


A Boukhara, comme à Khiva, nous trouvons un parking en plein centre historique. Plus exactement à côté de Laili Haus pour ceux qui connaissent.



Nous y resterons une semaine.

Boukhara, c'est un concentré de monuments historiques, des madresas toutes plus jolies les unes que les autres. C'est aussi, hélas! un concentré de boutiques pour touristes : tapis de soie ou de laine ; suzannés, magnifiques pièces de coton ou de soie/coton brodées avec du fil de soie qui sera soit teinté de teintes naturelles (indigo venant d'Inde pour le bleu, oignon pour le jaune ou l'orange, plantes pour le vert), le café ou le thé étant utilisé pour « vieillir » les tissus (un peu comme chez nous on fait des trous dans le bois pour simuler des bois vermoulus....); le point de chaînette est la spécialité de Boukhara ; les suzannés de Nurrata, tout aussi jolis, sont brodés au point lancé ; ceux de Tachkent seront brodés avec de la laine, ….. Chaque ville a sa spécialité de tissu, de couleurs, de points, de motifs. Apprendre à les reconnaître est un vrai régal.

 

 


Suzanés are this kind of cloth, silk or cotton,  sewed with silk thread. They have different colours and designs according to the city where they come from.


 

 

 


Et puis il y a aussi de nombreux vendeurs de vaisselle qui alignent sur le trottoir, en dessins artistiques, assiettes, bols ou plats. Là aussi, chaque ville a son motif et sa couleur. Nous apprenons peu à peu à les reconnaître.


Plares and dishes have also different designs and colours according to the city where they are made.

 


Et  comme partout, dans ces boutiques, on trouve aussi une multitude d'objets qui ne sont fabriqués que pour les souvenirs des touristes et qu'on ne retrouve dans aucun bazar.

 

 


Boukhara a longtemps été un émirat indépendant. Toute la puissance et la richesse des émirs se retrouve dans les monuments, remparts.

 





Le palais d'été de l'émir est une merveille d'élégance. Situé à l'extérieur de la ville dans un grand parc où déambulent nonchalamment de nombreux paons, s'éparpillent le palais du premier émir, le harem, le palais du dernier émir. Des bassins y mettent une note rafraîchissante, des petites roses embaument l'air. C'est un endroit paisible où tout est douceur et beauté. Ces pavillons avaient été transformés en sanatoriums par les bolcheviques, comme beaucoup d'autres palais d'ailleurs (par exemple le Lavidia Palace à Yalta dont j'ai déjà parlé ).

 


Dans ce palais, nous avons été en admiration devant les nombreux fourneaux de céramique dont les motifs et couleurs faisaient parfois penser à de véritables bonbonnières!

 

 

Nous avons évidemment été aussi dans la nouvelle ville trainer dans l'habituel bazar.

Voici réunies dentiste et patient, du même âge. Cette photo a provoqué une grande hilarité

dans le bazar car la vendeuse a voulu se faire une beauté avant, et a tenu à retirer le deuxième foulard qui protégeait celui qui apparait ici!

 

 

 

A Boukhara encore, nous avons passé des heures chez nos voisins du centre artisanal. Ceux-ci nous ont expliqué les techniques et particularités de leur art , brodeuses de suzannés, peintres, sculpteurs, tailleurs et brodeuses de ces superbes manteaux de mariées brodés de fil doré ou argenté. Le broderie de ces manteaux demande trois à six mois de travail minutieux et est réservé à des spécialistes. La mariée le porte lors de toutes ses sorties durant le mois qui suit le mariage.

 

 


This type of mantel is for wedding. The married girl will wear it for each invitation, one month long after the marriage.

 

 

Bien souvent les touristes pressés ou craintifs hésitent à entrer dans ces boutiques qui sont de vrais cavernes d'Ali Baba et où on nous a réservé un merveilleux accueil. Il est vrai que tous avaient repéré notre véhicule et nous connaissaient déjà un peu.....

 

  A boukhara enfin, nous avons eu l'occasion de nous rendre au « thé du jeudi » du centre français où les touristes français sont invités pour parler avec les très nombreux étudiants en français de la ville. Malheureusement, peu de touristes s'y rendent. Il faut dire qu'ils ont si peu de temps!

Avec Clothilde, professeur au centre, nous nous sommes rendus dans un village. L'école y dispense des cours de français et le séminaire portait sur les nouvelles méthodes d'enseignement du français. De nombreux professeurs de français des alentours se trouvaient là.

 

 

 

 



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