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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 15:30

 

Pour en savoir plus sur l'Ouzbekistan, cliquer ici  : Présentation de l'Ouzbékistan


Nous quittons le Kazakhstan sur une piste, la première depuis notre départ. Nous n'avons aucune idée de ce que peut être une piste ici sous la pluie. Mais il ne pleut plus et la piste est assez bonne, même si nous ne sommes en moyenne qu'à 40km/h avec quelques pointes à 60! mais nous avons connu bien pire! Donc bonne surprise. Nous arrivons à la frontière kazakhe. Il faut attendre, c'est le déjeuner et tout le poste de douane est à table. La queue de voitures et camions s'allongent de part et d'autre de la frontière. Une bonne heure plus tard, nous entrons dans la zone frontalière kazakhe. Pas de problème. L'entrée en Ouzbékistan? Cela va tout seul! Personne n'aura voulu voir l'intérieur du fourgon. Un plaisir! En 1h3O, pause déjeuner non comprise, nous aurons passé la frontière. De mieux en mieux.

 


Et nous voilà en Ouzbékistan, notre 5ème nouveau pays dans ce voyage. Et tout change d'un coup : ici c'est l'Orient. Les visages ne sont plus ronds aux yeux un peu bridés, mais très bronzés et plus anguleux. Les hommes sont revêtus de longs manteaux de velours de coton brodés bleu nuit, vert foncé, rouge bordeaux .

Dés que la frontière est passée, le désert est recouvert de sacs plastique, de poubelles de toutes sortes. En fait, nous nous rendrons compte plus tard que cette « saleté » ne se trouvait qu'à cet endroit. En effet, la propreté que nous avions noté dans tous les pays traversés est encore de rigueur en Ouzbékistan : héritage de la période soviétique???




Nukus, première ville de l'Ouzbékistan. Nous cherchons tout d'abord à changer de l'argent. Pas aussi facile qu'on pourrait l'imaginer! La première banque visitée n'a pas assez …..d'argent liquide! De 200€, nous proposons de ne changer que 20€? 10€? Rien n'y fait, il faut chercher une autre banque! Nous tournons en rond sans la trouver puis demandons à une jeune femme. Surprise! Elle parle anglais, et nous propose tout de suite de nous montrer le chemin. Sa présence ne sera pas superflue ; la deuxième banque n'a pas non plus assez d'argent; par contre, la troisième nous changera nos 200€ mais en billets de 500 Sums, 800 billets..... heureusement que j'avais mon sac à dos!!!!!! De toutes façons, la plus grosse coupure est de 1000 Sums.


 

Nous sommes restés avec cette jeune femme qui s'appelle Kate et est prof d'anglais. L'après-midi, nous allons parler de la France et de l'Allemagne aux élèves de son école.







Passage du fleuve Amou Daria. Ce fleuve alimentait la Mer d'Aral, mais il n'a aujourd'hui plus rien du fleuve tumultueux (d'ou vient son nom).





KHIVA


Khiva. Ville ancienne, un des joyaux de l'Ouzbékistan! Un peu comme Carcassonne, c'est une ville où n'habite que peu de monde à part hôtels et restaurants. Un ensemble de monuments, madresa, mausolées,.... des ruelles délicieuses et des toits en coupoles recouvertes de céramique verte.

























Nous avons flâné dans la ville, nous nous sommes arrêtés pour regarder et parler avec les marchands, trainé dans le souk magnifique situé juste à côté de la ville ancienne mais où bien peu de touristes ne s'aventurent. Il est vrai qu'à côté des merveilles de Khiva, le souk n'est pas grand-chose!


 




 


Et pourtant! C'est là qu'est la vie de l'Ouzbékistan, ses couleurs, ses parfums, ses sourires! Pas dans un monde artificiel fabriqué exclusivement pour le tourisme.



 

 


Nous avons vécu aussi à Khiva ; quatre jours passés au coeur de la ville ancienne, la porte du fourgon donnant directement sur le plus imposant des minarets. Nous sommes devenus la nouvelle attraction de Khiva et bien souvent, des ouzbecks passaient en jetant un regard discret vers l'intérieur du fourgon, et tous les guides parlant français sont venus discuter avec nous, nous fournissant de précieux renseignements pour notre voyage.



Flâner dans Khiva le matin, avant l'arrivée des boutiquiers, dans des rues vides, les monuments colorés du rose du soleil levant, pas un bruit sauf celui des balais nettoyant le sol, le sourire et les salutations des balayeuses aux robes colorées, un moment de pure merveille......

 


 

 


Et Khiva, ce sera aussi notre première invitation dans une famille. Que de tendresse sur les visages de ces femmes qui ne nous ont jamais vues et ne nous reverront peut-être jamais! Ici, on peut parler de tout, des mariages avec un sourire radieux, mais les visages deviennent graves lorsqu'on évoque les années avant 1992.

 

 

 

 

 

Jamais il n'y a eu autant de monde dans notre fourgon!!!!!!


 

 

 

 

 

Nous partons pour les citadelles du désert, des forteresses aux murs effondrés. On le comprend! Certaines ont près de 2000 ans et on reste admiratif devant ces cités qui ont su résister aux vents agressifs, à la pluie, au temps.



 


C'est seulement devant Temujin devenu Genghis Khan qu'elles ont dû s'incliner. Ce sont des moments de grande émotion que de flâner dans ces ruines au soleil levant, au soleil couchant, loin du bruit des groupes de touristes et de retrouver les ombres de ces glorieux disparus.



Assis devant notre fourgon, en compagnie des ânes et des moutons qui viennent nous rendre visite, nous contemplons le spectacle superbe de la citadelle d'Ayaz Kala disparaître dans la nuit.

 

 

 



Partis faire une longue ballade dans le désert pour rejoindre un grand lac salé,





nous voyons des geckos, presque transparents et minuscules qui courent partout, très rapides,





nous rencontrons des traces de scarabées, de lézards, d'oiseaux et pleins d'autres que l'on ne peut identifier ; tout cela se croise en tous sens ; là on remarque le chemin d'une tortue, puis de deux, puis de nombreux trajets qui contournent un lac salé. Nous n'avons pas pu les suivre assez loin pour découvrir où tout ce monde se rendai t; et de plus, les traces sont pratiquement symétriques et il est difficile de savoir « Where do you come from? » ou »where are you going to? » (les routards comprendront.....)


Nous nous empressons de faire demi-tour en voyant le ciel se couvrir de gros nuages noirs menaçants. Quelques gouttes de pluie nous rattrapent, mais ensuite, à l'abri dans le fourgon, un vent violent se lève. Les Sylphes se jouent de nous, ballotant le fourgon dans tous les sens comme un navire perdu en pleine tempête. La citadelle a disparu dans le vent de sable, nous sommes isolés au milieu du désert, et pourtant, nous sommes bien...


Le lendemain, un ciel bleu magnifique accompagné d'un soleil éclatant nous accueille dés notre lever. Pourtant, il ne fait que 1° à 7 H, mais la température montera jusqu'à 16° dans la journée, le soleil est très chaud, et la lumière aveuglante.


Sur la route vers Boukhara, nous découvrons par hasard une autre citadelle en plein centre d'un village. Dés que nous sortons du fourgon, un groupe d'enfants nous rejoint. Ils sont charmants, se prêtent à nos séances de photos et de films avec plaisir.



Cette citadelle est immense, et là encore, pas un touriste, juste un troupeau de chèvres et son berger. Ces citadelles sont tout à fait impressionnantes, et on se demande comment les murs de briques recouverts de pisé ont pu ainsi résister au temps. Au moment de partir, une femme nous invite à boire un thé chez elle ; devant notre refus (Boukhara est à 450km!), elle ne fera que des sourires. Nous partirons avec des grands gestes des mains de part et d'autre et de baisers envoyés! Quel accueil chez ces ouzbeks!

 

 

 

  Ici nous sommes dans le désert, le vrai, celui que l'on aime ; le désert où il n'y a rien, tellement rien que l'on ne peut dire pourquoi on l'aime tant. Peut-être seulement parce qu'il n'y a rien.... Pas un bruit, parfois on croise un autre véhicule, sinon rien. Mais si on y regarde de plus près, il y a plein de choses à voir! Une petite touffe d'herbe qui émerge, une fleur qui se dresse, des traces d'animaux, partout et dans tous les sens. N'y-a-t-il vraiment rien dans le désert? Là un fennec traverse la route et s'arrête un peu plus loin pour nous regarder, dressant ses petites oreilles pointues ;

je dis à Klaus : "Tiens, un fennec! "

Le fennec dit : "Tiens, des touristes! "

puis c'est un petit rongeur qui trottine devant nous et s'arrête au bord de la route, nullement effrayé.



Dans le désert, les couleurs se déclinent dans les roses violacés, une touche d'ocre jaune pour le sable, un peu de gris ou de bleu pour le ciel, c'est selon. Une uniformité de tons qui fait que c'est beau et l'on est heureux, et on se regarde en souriant; on a retrouvé le désert...

 

 

Et puis, enfin, il fait beau!!!!! Dans le nord, le ciel est bleu avec des températures assez basses le matin. Plus on descend dans le sud, plus il fait chaud. De plus, en approchant de Boukhara, les feuilles apparaissent de plus en plus sur les arbres. Ici, pour nous, c'est l'explosion du printemps, un océan de verdure, et des températures estivales. A l'heure où je vous écris de Boukhara, il fait 24° ; On dîne en tee-shirt sous les arbres. Quel changement!


Mais Boukhara fera l'objet d'un autre article, alors à bientôt!

 

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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 07:47

 Pour en savoir plus sur le Kazakhstan, cliquer ici :  Le Kazakhstan






Nous avons quitté Astrakhan pour nous diriger vers la frontière kazakhe et, là, nous avons retrouvé les bonnes frontières d'Asie ; arrivés à 15h30 à la frontière russe, nous sommes ressortis à plus de 19h de la frontière kazhake! Passage long certes, mais sans problème.

 

 

Après la frontière, tout change. D'abord, si la steppe reste la même, on y rencontre de plus en plus de chevaux, vaches, troupeaux de chèvres et moutons, et des chameaux! Des chameaux, des vrais! Avec deux bosses!! Ils aiment flâner en bord de route et se lancer dans des sprints rapides lorsque les camions arrivent à toute vitesse, la main sur le klaxon!



Comme en Mauritanie, tout ce monde se promène en liberté, seul, et on se pose des questions sur nos clôtures, nos bêtes entravées....

Nous avons un chouette ciel bleu, il fait jusqu'à 18°.



 

A Atiraw, première grande ville kazakhe sur notre parcours, nous arrivons en fin d'après-midi et c'est un vent sibérien qui nous souhaite la bienvenue. L'accueil est...glacial!!

 

Après avoir rapidement regardé quelques monuments, nous avons fait comme les habitants et nous sommes engouffrés dans un supermarché, bien chauffé, trop même vu nos polaires!

C'est à Atiraw que l'Oural se jette dans la mer Caspienne, et c'est l'Oural qui délimite la frontière géographique entre l'Europe et l'Asie ; une borne de part et d'autre du fleuve le signale. Nous pensions être en Asie depuis longtemps; eh bien non!




 

Atiraw, c'est une grande ville moderne; les hauts buildings se suivent, et de nombreux autres sont en construction. C'est la ville du pétrole. Sur 200 km au sud se succèdent les exploitations pétrolières et Atiraw en est le centre administratif, donc riche, en pleine évolution. Les gens sont habillés avec beaucoup d'élégance, mais une élégance sobre, pas outrancière comme en Ukraine où les femmes, très maquillées, en minijupes très mini et bottes jusqu'aux genoux à talons aiguille très aiguille (on se demande d'ailleurs comment elles peuvent marcher sur des trottoirs souvent cabossés...) feraient chez nous figure de prostituées...

 

Le lendemain, le thermomètre affiche 2°. Le vent souffle toujours très fort et très froid. Il pleut. Nous sommes habillés   chaudement,

 

tout le monde d'ailleurs!


 
 

 

Tout à coup, surprise : en sens inverse vient un routard cycliste, le vélo chargé de sacoches. Nous nous arrêtons, histoire de lui offrir le réconfort d'un café bien chaud ; nous faisons marche arrière et, lui, fait un crochet sur la route, sans doute pour voir notre plaque d'immatriculation.... puis continue sa route dans sa solitude glacée. Sans doute n'aime-t-il pas les français!  Nous ne comprendrons jamais ce genre de voyages.....

 

Toute la journée, le temps sera maussade. Après avoir roulé sur une route toute neuve, nous finissons la journée sur une défoncée  pleine de trous très profonds, s'étalant parfois sur toute la largeur de la route.



 La conduite est très éprouvante et nous avançons très lentement. Nous nous arrêtons, épuisés, pour la nuit sur le parking d'une base pétrolière et nous réfugions à l'arrière de notre fourgon bien chauffé. Le vent est violent et toujours aussi froid. Une petite pluie glacée tombe par intermittence.

Toute la journée du lendemain, nous aurons un vent « à décorner les boeufs ».

 

 

La journée est éprouvante par le vent, le froid, le ciel gris et parfois quelques flocons blanchissent les cailloux dans le désert. La route est de plus en plus mauvaise ; de part et d'autre s'étendent sans cesse des lacs salés, le sol est blanc presque partout, de sel bien sûr; pas un animal, peu de voitures et d'hommes.




 Vers 17h, nous comprenons que nous nous sommes trompés de route et que nous avons roulé 250 km sur une route totalement défoncée au lieu de 90 km sur une route....toute neuve! Petit cadeau en fin de journée : le soleil a fait son apparition et la lumière sur le désert était magnifique! Même si la température n'a pas dépassé les 3° de toute la journée.

 

Le lendemain, nous passerons une nouvelle frontière, l'Ouzbékistan,  et l'interrogation est toujours la même.....

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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 07:42



CLIN D'OEIL A ANTOINE ET NICOLAS!!!!!







En quittant Elista, nous avons vu ce magnifique temple boudhiste inaugure en 2006 par le Dalai-Lama.






La route entre Elista et Astrakhan nous fait découvrir la steppe, uniforme, herbe rase , totalement plate; un peu monotone il faut bien dire! Des vaches « fourrées » font leur apparition, des moutons et des chèvres angora aux longs poils blancs et quelques chevaux.



 

D'Astrakhan je ne connaissais que toques et manteaux... C'est aussi une ville sur la Volga dont les nombreux bras se jettent ici dans la mer Caspienne. A l'entrée de la ville, beaucoup de pêcheurs jettent leurs lignes quelques 20 mètres plus bas.

 

 

 De petites barques de pêcheurs voguent aussi sur le fleuve. Du poisson, il doit y avoir et du beau! Avant d'entrée dans la ville, nous avons aperçu un charmant ruisseau bordé de saules comme le « Terroint « de mon enfance.... Nous avons pensé que l'endroit serait idéal pour passer la nuit, et pêcher un peu. Un pêcheur sort juste devant nous un très gros poisson de la taille d'un bon brochet; encourageant! Mais en nous approchant, nous découvrons que la rive est un dépotoir! Nous avons passé la nuit un peu plus loin.... et pas sorti nos cannes.

 

Nous n'avons pas été au centre d'Astrakhan, le centre moderne j'entends. Le besoin de faire quelques provisions nous a fait arrêter près d'un marché, fuyant ainsi les embouteillages du centre ville (première ville d'ailleurs où nous avons retrouvé nos embouteillages). Nous promenant un peu, dans des quartiers assez populaires, nous avons découvert des rues bordées de maisons de bois, assez délabrées pour la plupart, mais qui à leur époque, avaient dû être jolies.

 

 

 Parfois, le sol effondré les font apparaître totalement bancales, d'autres fois, de jolies sculptures subsistent. Au milieu de ce quartier assez étendu, des immeubles poussent  et remplacent ces maisons d'un autre âge, et c'est avec un peu de tristesse que nous prenons ces photos, témoignage d'un monde qui dans quelques années n'existera certainement plus.

 

 

Au milieu de ce quartier, une superbe église orthodoxe. Les églises sont toujours chauffées, un parfum léger d'encens y plane, et l'activité y est toujours grande.



 Des femmes nettoient les bougeoirs toujours très garnis, on frotte le sol, le lave,... et aussi on chauffe l'eau dans la bouilloire pour le café des travailleurs de l'église! Les gens y parlent assez fort, alors que les fidèles se recueillent sur l'une ou l'autre des icônes. Un petit mouchoir est d'ailleurs placé sur chacune d'elle afin de pouvoir « nettoyer » la vitre que l'on aura embrassé. Les dévotions sont souvent fort démonstratives : nombreux signes de croix (à l'envers des catholiques bien sûr!), on s'allonge sur le sol, plusieurs fois, on embrasse icônes et croix. Dans les églises, il n'y a pas de siège, pas de prie-Dieu; on est debout devant l'icône de son choix, on peut d'ailleurs aussi faire la tournée de toutes! Les fidèles passent et s'en vont pendant les offices. Et en quittant l'église, déjà dans la rue, on ne manquera pas de se retourner pour faire encore trois ou quatre signes de croix. Beaucoup de sérénité se dégagent de ces églises.

 



Elles sont très décorées, en général de couleurs pastel, genre crème glacée. Murs et plafonds sont recouverts de peintures de scènes de la vie du Christ, de saints ou d'anges. Derrière l'autel se dresse un panneau qui peut être soit en bois, soit totalement doré, comme nos églises baroques. Dans ce panneau qui recouvre presque tout le mur, s'ouvrent des petites portes et une grande porte au milieu laisse entrevoir tout au fond le pope qui officie au milieu du choeur. L'ouverture de la porte est juste suffisante pour voir l'officiant, le mystère de ce qu'il y a autour de lui reste entier...

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 17:01


A la frontière russe, on nous donne dans le ferry un formulaire à remplir dont, malgré ma bonne volonté d'élève studieuse, je ne comprends pas un mot! Arrivés à la frontière, personne ne semble décidé à nous aider à remplir ce formulaire (qui devient un peu notre obsession). Peu à peu, nous sentons que l'atmosphère est loin de ce que nous avons imaginé, et que notre passage est en fait un grand divertissement! Les policiers pouffent de rire quand un des leurs se hasardent à dire un mot en anglais, et nous aurons, pour remplir les formulaires, des femmes, police et douane, d'une grande gentillesse et parlant allemand. La visite du fourgon sera l'objet d'une grande curiosité, pas du tout   inquisitrice. Le soir, nous étions épuisés nerveusement, un vent glacé soufflait ; nous avons dormi à la frontière. Dormi est d'ailleurs vite dit! À côté de nous une usine a fait fonctionné un train toute la nuit, quasiment sans interruption!!!!

 

Nous avons découvert la Russie.
Surprise pour les routes : elles sont en très bon état, même les plus petites. Seuls les passages à niveau présentent des trous gigantesques, en fait des ralentisseurs économiques et ….efficaces!

Il y a beaucoup plus de voitures qu'en Ukraine, la conduite est également plus rapide et plus « sportive »!

 

 Dans les villes et villages, les petites maisons continuent de s'aligner sur le bord des routes, dans le même style qu'en Ukraine, mais les maisons sont plus spacieuses, plus colorées encore, les fenêtres plus grandes et les fenêtres et façades souvent décorées, comme si, pour un modèle de construction uniforme, chacun met sa petite marque personnelle. Il y a beaucoup de maisons en petites briques, cubiques pour la plupart. L'ensemble fait penser à nos cités minières, en plus coloré cependant.

 



D'immenses champs de blé verdissent le paysage de leurs jeunes pousses, et dans les autres champs non encore semés, une grande activité règne soit par les tracteurs, soit par les nombreux paysans courbés sur la terre.


Les russes sont plus aimables et plus facilement souriants que les ukrainiens, mais ils parlent aussi beaucoup plus vite. La visite au marché a été une grande attraction pour tous et partout, de grands sourires découvraient les « dents en or », très appréciées encore par ici! Fait curieux, quand je dis que je ne comprends pas le russe, les femmes se mettent à me parler de plus en plus et de plus en plus vite!! et cela se termine toujours par un grand éclat de rire de part et d'autre. Sympa.

La Russie, plus encore que l'Ukraine, est extremement propre, pas un papier dans les rues, pas une crotte de chien sur les trottoirs malgre les tres nombreux chiens errants (mais comment font-ils???). Les marches de legumes, viande ou poisson sont impeccables et donnent envie d'acheter. D'ailleurs, nous allons presque chaque jour nous ballader dans un marche-souk, notre grand plaisir a tous deux depuis toujours! et nous n'avons toujours pas ete dans un supermarche, pourtant tres nombreux.

La Russie semble plus aise que l'Ukraine, les grosses voitures neuves y sont nombreuses, les gens sont tres bien habilles, et il n'y a aucun mendiant comme a Odessa ou Lviv en Ukraine.

Nous avons eu une grande surprise en arrivant a Elista, a 300 km d'Astrakhan, de voir que la presque totalite des habitants etaient de type mongol. La mongolie, deja! alors que nous venons a peine de quitter l'Ukraine!



Des pagodes, des statues mongoles, des temples boudhistes, stupas et drapeaux...nous voila tout d'un coup dans un autre pays.



La raison serait qu'il ya environ trois cents ans, des mongols auraient emigre ici. Pourquoi??? mes connaissances en russe et celles en anglais de la part d'un chinois rencontre ici et venu apprendre le russe, ne nous a permis d'en savoir plus...








Neanmoins, la ville est magnifique surtout sous le vrai ciel bleu de la Mongolie!



Petite note de l'auteur : dans la derniere partie du texte, il n'y a plus d'accent. Ainsi sont faits les claviers russes.....
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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 13:14

La Crimée, notre destination première à la recherche du soleil. On la présente comme la Côte d'Azur russe ou ukrainienne. Et comme la Côte d'Azur, elle peut être froide et pluvieuse! Nous arrivons trop tôt pour le soleil et la chaleur.

La Crimée, c'est une presqu'île accrochée au sud de l'Ukraine, en forme de triangle dont le sommet le plus au sud s'appelle Yalta. Le sud est montagneux ; avec un point culminant à 1500 mètres, les montagnes plongent vers la mer. Le nord, et surtout le nord ouest est plat ; là s'étendent d'immenses champs de céréales et des vignes.

Au fur et à mesure que nous allons vers le sud, les champs apparaissent verts, déjà recouverts de jeunes pousses, et nous découvrons les arbres fruitiers en fleurs ; d'abord un, unique et ravissant, puis, quelques kilomètres plus loin, deux, tout seuls eux aussi, puis de plus en plus, petites taches de lumière blanches et roses sous un ciel toujours maussade.


Quelques flocons nous accueillent à Sévastopol, vite remplacés par une pluie assistée d'un vent glacé. La visite de la ville sera sommaire et nous préférons retrouver vite la chaleur de notre fourgon. On se dit pourtant que la ville doit être jolie quand tout est vert et ...qu'il fait chaud!


 



Puis c'est....

Yalta...


D'après le guide « Petit Futé », Yalta est une réplique de Saint-Tropez, plage polluée, foule, prix qui flambent. Bref, nous avions déjà décidé de ne pas nous y attarder...

Plus petite qu'Odessa (un demi million d'habitants), Yalta, avec ses 100000 habitants hors saison, voit sa population monter à un million en été!




On parlait de yatchs à Yalta??????? On ne voit que quelques bateaux qui ne ressemblent guère à des  yatchs, sur la digue; aucun dans l'eau.




En fait, Yalta est une petite merveille. Une longue promenade en bord de mer, qui s'appelle bien « Promenade », ressemble à la promenade des anglais à Nice (en moins long!). Là déambulent habitants et rares touristes dans le calme propre aux zones piétonnes, hors des saisons touristiques.



 

Le marché de Yalta est, comme partout en Ukraine, superbe et très propre. Surtout le quartier de la boucherie en plein air. Dans les camions , les porcs arrivent entiers, et sont détaillés sur place au fur et à mesure de la vente (c'est à dire continuellement!).








Nous sommes allés visiter le palais de Livadia, construit de1911 à1913 par Nicolas II. Moments d'intense émotion...




Le rez-de chaussée retrace la Conférence de Yalta entre Roosevelt, Staline et Churchill. La grande et superbe salle de conférence,



 le bureau de Roosevelt, sa chambre à coucher, et la salle de billard où ont été signés les accords.

 



L'émotion est plus forte encore au premier étage. Là c'est toute la vie de Nicolas II et de sa famille que l'on entrevoit. Photos de famille, photos officielles, le tsar en promenade avec ses filles, à la chasse, avec son épouse.... Les pièces  sont  beauté et sobriété tout à la fois; pas de clinquant, pas de dorures, seulement du très beau, des couleurs chaudes, du confortable.  Chaque pièce est dans un style différent, français, italien, patio arabe,....



  Il y a beaucoup de bois, sombre ou clair, murs, plafonds à caissons ou décorés de sculptures en stuc. Et partout, mêlés aux toiles ou tapis, des photos illustrant la vie de la famille à cet endroit.

 

 

Le plus émouvant pour moi fut le cabinet de travail de Nicolas II, pièce magnifique, grande, haute où trônait un superbe bureau de bois sculpté. Sur le bureau, des  écrits et télégrammes de la main de Nicolas II, écriture penchée et régulière. Je l'imaginais là, prenant connaissance de l'évolution de la guerre de 14-18, puis de la Révolution de 1917...




La salle de musique avec son blanc piano à queue, son magnifique gramophone, une étagère avec quelques disques et partitions, et de confortables  fauteuils et canapés; la salle d'étude des enfants, avec les tables sur lesquelles se trouvaient des écrits des enfants...

 

Sur toutes ces photos, les visages ont une gravité extraordinaire, les enfants comme les adultes, pas de sourires, pas de joie. On sent pourtant beaucoup d'amour entre les membres de la famille, le tsarévitch est souvent blotti contre sa mère, le tsar est protecteur. On les dirait enveloppés par leur tragique destin, comme s'ils savaient....

Nous avons la chance exceptionnelle de ne pas parler russe (ou si peu!) et donc d'échapper aux visites guidées. Cela nous a permis de flâner à notre rythme dans des pièces vides et silencieuses, et de ressentir toute l'émotion qui se dégagent de ces lieux si chargés de souvenirs. Marcher sur les pas de Roosevelt, Churchill, Staline, et surtout errer dans les couloirs où le tsar a marché, le Tsarévitch couru et ri, seuls avec leurs ombres, c'était fantastique.


Vous l'avez compris, la vie de Nicolas II m'a toujours passionnée, et cela depuis l'adolescence. Ma première passion étant quand même Nicolas Ier, notre fils!! qui la partage avec son frère Antoine, bien entendu....



 

Il a fallu redescendre sur terre et revenir en ville! Nous y avons croisé la statue de Gorki, et celle de Tchekov,



 qui avaient séjourné  et même vécu dans cette ville. En fait, je ne suis pas encore tout à fait  revenue vers notre présent....!

 

Le dimanche sur la promenade, vers le milieu de l'après-midi, devant la statue de Lénine, on voit une animation inhabituelle ; on range des bancs, on les aligne; des personnes y prennent place et alors commence un spectacle étrange. Un homme, en habit de marin, branche sa sono et chante. Il a une très belle voix. Et les personnes, âgées pour la plupart, se lèvent des bancs et dansent. La musique est variée; ce sont de jolies romances russes, des tangos, des valses ; parfois, le groupe Abba prend la relève. Les hauts-parleurs grincent mais cela n'a pas d'importance.



 Les personnes dansent au rythme de la musique, oscillant d'un pied sur l'autre pour les plus âgés, s'élançant dans des valses tourbillonnantes pour les plus alertes ; tous ont le sourire aux lèvres et les yeux remplis de nostalgie. Ils sont habillés de fourrure ou de costumes élimés, elles sont vêtues de robes de gitanes ou de gros manteaux d'hiver. L'escarcelle du chanteur se remplit de billets que tous déposent, reconnaissants de ce moment de bonheur.



 

Un cercle les entoure, ils ne le voient pas, ils sont là pour eux, pas pour les autres, et chacun respecte cela, pas de sourire, seulement une sorte de fascination. Il fait froid, mais nous restons là car c'est si beau, même si on ne sait pas vraiment pourquoi. Et samedi prochain, et les autres encore, ils reviendront  chercher leur moment de bonheur nostalgique.

 

Nous serons déjà loin alors. Nous longeons la côte de la Crimée vers l'est, toujours l'est pour rejoindre Kerch où nous prenons le ferry pour la Russie.



 

La côte est superbe, enveloppée d'un brume légère; le ciel est bleu, le soleil nous réchauffe enfin. Nous avons quitté la grande et belle route des lieux touristiques pour zigzaguer sur une petite route de montagne. Le paysage est joli, les villages charmants bien que progressivement bétonnés. La Crimée est vraiment une belle région! Mais il est préférable de la voir un peu plus tard, quand les feuilles sont sur les arbres et que le soleil est un peu plus chaud!



 

 

Nous quittons la Crimée et nous apprêtons à prendre le ferry. Les formalités douanières ukrainiennes se passent bien avec des douaniers et policiers souriants et parlant un peu anglais. Chez moi, l'angoisse monte : que va-t-il en être pour la frontière russe, de l'autre côté de la mer d'Azov....Klaus me rassure « cela va aller, nous n'en sommes pas à notre première frontière », mais je crois qu'il n'est pas convaincu....
 

 

On m'a demandé ce qu'il en était pour moi de parler russe ; je parle assez facilement, malheureusement, les mots me manquent vite et je dois souvent terminer par des gestes, pas toujours explicites d'ailleurs. Comprendre est encore un autre problème! Quand il n'y a que quelques mots, cela va assez bien; mais si mon interlocuteur se lance dans une, voir plusieurs grandes phrases, alors là, j'en reste au premier mot..... Mais dans l'ensemble, je trouve que le début n'est pas mal et comme je continue à apprendre, je pense que je pourrai avoir dans quelques semaines des conversations un peu plus suivies! A suivre....


 





 

 

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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 14:24
 

ODESSA.....


Ici se rejoignent les Bee Gees des années 70 et Ferrat. Odessa...un nom mythique pour moi, une ville lointaine et mystérieuse.
Nous y voilà donc et une grande émotion m'étreint...vite rattrapée par la grande ville, et les exigences de copilote.




Au premier abord, Odessa nous déçoit. C'est une ville neuve, sans centre historique. Mais peu à peu, la ville nous séduit, malgré le froid mordant, par la tranquillité de ses rues, une circulation routière sans stress.




Nous découvrons le Boulevard Maritime, promenade qui domine le bord de mer où déambulent des passants emmitouflés, le fameux escalier Potemkine, ainsi nommé en souvenir de l'histoire du cuirassé du même nom dans la port d'Odessa.





Le marché qui couvre un quartier de la ville est un spectacle fantastique! Tout est soigneusement organisé : au-dehors, c'est un peu les bazars où légumes, fruits, poissons séchés, téléphones portables se côtoient . Mais au- dedans, différentes halles abritent chacune une spécialité.




Tout d'abord  la boucherie suivie par les fruits et légumes, puis les épices, herbes, condiments, cornichons, champignons et autres légumes au vinaigre.



 Changeant de bâtiment, nous découvrons les poissons ;



 en premier toutes les petites fritures et anchois (que l'on peut goûter, crus bien sûr!), puis des poissons de plus en plus gros. Les crevettes ont un petit coin pour elles. Les poissons séchés sont suspendus devant les étals, et les poissons fumés, entiers ou en filets, représentent de nombreuses espèces.




Arrive en fin la halle des laitages ; de part et d'autre, des « magasins » comme sur nos marchés et au milieu une très longue table où des montagnes de fromage blanc s'alignent devant chaque vendeuse. Bien sûr là aussi, chacun peut goûter en prenant un petit peu entre ses doigts...

Et, dans tout ce marché, règne le calme, personne ne crie, même si la foule s'y bouscule continuellement.


La plage, le week-end, est très fréquentée. Nous résumerons par : « Peu de soleil, beaucoup de bière! »

Toutes les couches de la société, tous les âges aussi, s'y promènent tranquillement. Tous aussi habillés très chaudement. Les enfants jouent dans le sable en anoraks fourrés, bottes et surtout capuchons bien fermés!






Le vent froid souffle continuellement, le soleil joue à cache-cache, mais la bière coule à flots. Chacun se promène la bouteille à la main et nombre de bouteilles jonchent les sable. Mais là non plus, pas de cris, du calme, du calme seulement.... Reposant!


Mais Odessa, c'est aussi la misère. De nombreuses babouchkas (grand-mères) mendient, fouillent les poubelles à la recherche de trésors, bouteilles à déconsigner, morceaux de cartons ou de plastique, .... A la sortie des églises, elles s'alignent en tendant leur gobelet, emmitouflées de vieilles frusques. C'est poignant et on sait que ce ne sont pas les quelques sous qu'on peut leur donner qui changera le cours de leur triste vie.

Et puis l'Ukraine, surtout dans les grandes villes, ce sont aussi les chiens . Ils se regroupent en bandes, qui ne sont pas des bandes de voyous mais plutôt des bandes de copains prêts à faire les 100 coups. Ils sont appréciés de la population qui les appellent et les caressent à l'occasion. Ils ne sont nullement agressifs mais plutôt calins... En plein centre à Odessa deux se sont courus après en traversant la route. Il y a eu un grand "Boum!" et les deux chiens sont partis en courant dans des directions différentes "Aïe! aïe! aïe!!"

Les passants compatissants se sont retournés vers les pauvres chiens, mais pas un regard de leur part vers le chauffeur de la voiture qui regardait d'un air désolé les dégâts de son véhicule!

Chaque jour, un peu plus de progrès pour parler russe. L'espoir règne...

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 09:18
 





Nous voilà enfin partis



Après une journée passée en Allgaü (Bavière) dans la famille de Klaus, nous avons pris réellement le départ.

Tout d'abord, nous avons rejoint le Danube dans la Bayerische Wald, et nous avons longé le fleuve jusqu'à Wien (Vienne), puis Bratislava, en Slovaquie.

Nous fûmes impressionnés par la largeur du Danube, en crue, grand fleuve brunâtre qui s'écoulait tranquillement.

D'immenses péniches y naviguent, poussant parfois une, voir deux barges.




Alors que nous roulions vers la Mongolie, la Mongolie est venue à nous en Autriche sous la forme d'un de ces bateaux, battant pavillon ukrainien, et qui s'appelait.... 


Les couleurs de la Slovaquie se sont déclinées dans des tons gris et brun; brun des arbres, brun clair de l'herbe, gris des maisons, gris des nuages chargés de la pluie qui se déversait de temps à autre. Les prés, comme en Autriche, fréquemment inondés, témoignaient des pluies abondantes des derniers temps.


Quittant l'Europe, nous avons trouvé dés la frontière ukrainienne un autre monde, du fait de l'habillement déjà, toques de fourrure et grands manteaux, de l'écriture cyrillique ensuite, et enfin le style des maisons aux toits de tuiles colorées en bleu, en vert, en jaune ou en rouge, mettant dans les villes des taches de couleurs que nous n'avions plus vues dans la campagne slovaque.





Nous dirigeant vers Lviv, nous avons traversé la partie ouest des Carpates, passé à 800 mètres d'altitude un col au milieu de sommets enneigés. Cela aurait pu être très joli si le temps n'avait été si gris et si pluvieux. Dès le col passé, nous avons découvert de mignonnes maisons de bois colorées se regroupant en petits villages. Mais la nuit tombait et la nécessité de trouver vite un endroit pour la nuit ne nous a pas permis de nous attarder dans les montagnes; il faut dire que le temps ne s'y prêtait guère non plus....


Lviv fut notre première halte touristique. Grande ville d'Ukraine pleine de charme avec ses magnifiques maisons anciennes décorées de sculptures, ses églises catholiques ou orthodoxes aux toits à coupoles dorées ou argentées. Nous sommes frappés par la vie et la chaleur qui se dégagent des églises, si désertées chez nous, par la piété des ukrainiens aussi, et nous ne pouvons qu'imaginer à quel point l'interdiction du culte pendant la période soviétique a dû leur être difficile à vivre.







Faisant route vers Odessa, notre troisième journée ukrainienne commencera sous de bonnes chutes de neige, et toute la journée alterneront neige, pluie, grêle et parfois, heureusement, quelques rayons de soleil!


Le paysage change au fur et à mesure que nous nous rapprochons de la Mer Noire; le relief est plus bas et de grands champs s'étendent à perte de vue. Parfois, on croit voir de grands lacs, mais ce n'est que la terre qui fume sous le soleil. La boue et les flaques d'eau à côté de la route se font plus rares, moins profondes. La route elle-même présente moins d'ornières et de trous dans le goudron, conséquence du gel. Partout des chantiers travaillent à boucher les trous, mais quel travail en perspective!




On a souvent lu dans les guides que les ukrainiens conduisaient mal. Nous n'en sommes pas convaincus et avons souvent remarqué que les camions venant en face n'hésitent pas à rouler très à droite quand ils voient de gros trous devant notre véhicule, nous permettant d'empiéter sur la voie de gauche. On est loin de la conduite individualiste de chez nous.




Les gens sont toujours autant emmitouflés vu que la température reste aux alentours de 0° et que très souvent souffle un vent froid. Les voitures sont pour la plupart recouvertes de boue et tout est toujours gris, la route, les arbres sans feuilles, la boue, même les vêtements des ukrainiens n'ont aucune couleur en hiver. Ce sont d'ailleurs des gens peu souriants, bien que très gentils.


J'ai encore beaucoup de problèmes à parler russe, pour ce qui est de comprendre c'est pire encore! mais chaque jour cela s'améliore. Je garde bon espoir d'arriver un jour à de véritables échanges....




 



 

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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 20:36
Pour notre dernier
   VOYAGE EN AMERIQUE DU SUD 2010-2011 :

à suivre sur

" Les chemins d'Alfya "

alfya.free.fr


  Ce blog ne narre que notre voyage en Mongolie et Asie centrale en 2009.Pour l'Amérique du sud,cliquez sur alfya.

 


 

 

 



Avant le départ...

Nous projetons pour cette année 2009 un voyage en Asie Centrale qui nous conduira jusqu'à la Mongolie et la Sibérie, au lac Baïkal!


Le départ est prévu vers la mi-mars et le retour vers novembre 2009.

 

Nous nous dirigerons, durant les trois mois à venir, toujours vers l'est.

Nous traverserons d'abord la Suisse, puis la Bavière, où nous trouverons le Danube que nous longerons jusqu'à Vienne. Après avoir parcouru la Slovaquie d'ouest en est, nous atteindrons enfin l'Ukraine.



Ce voyage nous fera découvrir l'Ukraine au printemps et à l'aube de l'hiver, un petit aperçu de la Russie à Volgograd (ancienne Stalingrad) et Astrakhan, pour entrer ensuite au Kazakhstan, passage obligé pour atteindre l'Ouzbékistan. Nous y serons mi-avril et prendrons alors le temps de vivre au rythme du pays, partagés entre l'animation des grandes villes comme Tachkent, et la douceur des citadelles du désert au nord-ouest du pays à Nukus.

 

Le retour au Kazakhstan nous fera découvrir Almaty, avec pour toile de fond les sommets enneigés des Tian Shan, puis les plaines désertiques du Kazhakstan nous mènera à la frontière de la Mongolie au nord-est du pays. Mais le Kazakhstan n'a pas de frontière avec la Mongolie et il nous faudra faire un large détour par la Sibérie pour accéder à la frontière mongole. Nous serons alors fin mai ou début juin.




C'est au nord-est du pays, dans les montagnes de l'Altaï que nous entrerons en Mongolie. Ce sera juste alors la fin de l'hiver et nous nous dirigerons tout de suite vers le sud et le désert de Gobi. Après un séjour d'un mois dans le sud et peut-être l'est si nous en avons le temps, nous rejoindrons la Sibérie au nord d'Oulan Bataar vers Irkoutsk et le lac Baïkal.


De retour en Mongolie pour les fêtes du Nadaam, nous visiterons le nord et les régions montagneuses aux lacs multiples pour quitter le pays à la même frontière du nord-ouest. Nous serons alors autour du 15 août.


De nouveau quelques jours en Russie; puis le Kazakhstan et Almaty.


De là nous nous dirigerons vers le Sud pour atteindre le Khirghistan et les montagnes du Pamir.
Un mois dans ces montagnes et nous attaquerons doucement le retour vers début octobre.
De nouveau le Kazahkstan, la Russie, l'Ukraine et la France fin octobre, début novembre.


Ceci est notre projet de voyage, et nous espérons qu'il y aura beaucoup de changements ! Sans imprévu, il n'y a plus d'aventure!



 

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